Vestiges archéologiques de la Porte-Neuve

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Le château de la Porte-Neuve est bâti sur un emplacement occupé dès l’antiquité. En effet, des fouilles réalisées au XIXe siècle par Anatole de Brémond d’Ars dans le parc du château ont mis au jour les vestiges d’une villa gallo-romaine ainsi que des fragments de poterie et des peintures à fresque. (Aujourd’hui conservés au Musée Départemental Breton)

Lien vers les notices du Musée départemental breton : https://musee-breton.finistere.fr/fr/search-notice?type=list&q=%22La+Porte-Neuve%2C+Riec-sur-B%C3%A9lon%22&only_img=0

Ce site constituait un endroit stratégique : il permettait de traverser, à marée basse, le lit de la rivière que ce soit à pied ou avec des véhicules, tirés par des bœufs ou des chevaux. Il s’agissait donc d’un gué reliant les rives de Moëlan-sur-Mer et Riec-sur-Bélon.

D’autre part, des recherches et prospections menées par des archéologues et des associations d’amateurs d’histoire ont attesté la présence d’une voie romaine, qui reliait Carhaix à la Porte-Neuve, en passant par Bannalec – Scaër – Roudouallec et Spézet. Les fouilles archéologiques menées dans la ville de Carhaix (Vorgium) ont montrées que les coquilles d’huîtres et les coquillages de toutes sortes étaient présents dans les habitations de la ville. Les fruits de mer étaient donc consommés régulièrement à Carhaix. La route de la Porte-Neuve était ainsi une route locale d’intérêt commercial parce qu’elle permettait de relier Carhaix/Vorgium à l’Océan, comme les voies romaines de La Forêt-Fouesnant, Concarneau ou Trévignon menant toutes vers Carhaix, le chef-lieu des Osismes à la période gallo-romaine.

crédit photo : Musée départemental breton, Quimper